>Dicopsy<
 auteurs
forum
adresses
les écrits
photos
Klinefelter (syndrome de)
koro
Korsakov (Sergeï)
Korsakov (psychose de)
Kraepelin (Emil)
Krafft-Ebing (Rich. Von)
Kretschmer (Ernst)
kuru
  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Klinefelter (syndrome de)
Aberration chromosomique avec caryotype à formule XXY, relativement fréquente chez le garçon (1,5/1000 enfants masculins).
Cette aberration chromosomique (dysgonosomie) peut provoquer une arriération mentale légère, une croissance staturale élevée et un hypogonadisme (atrophie testiculaire rendant le sujet stérile). On a signalé, avec ce syndrome, des troubles psyhopathiques, allant parfois jusqu’à la délinquance, et des troubles schizophréniques, sans être sûr qu’ils soient directement la conséquence de cette dysgonosomie.
Retour
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Koro
Psychose anxieuse subaiguë et parfois confusionnelle, se caractérisant par l’impression, chez le patient, d’avoir une rétraction intra-abdominale des organes génitaux.
Relativement fréquente dans l’Asie du Sud-Est, cette affection survient généralement chez de jeunes adultes immatures de sexe masculin, ayant eu une relation sexuelle difficile ou interrompue. Elle entraîne un véritable état de détresse pathologique, évoluant généralement comme une bouffée délirante.
Retour
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Korsakov (Sergeï)
Neurologue et psychiatre russe (1854-1900).
Il a laissé son nom à une encéphalopathie avec polynévrite d’origine alcoolique. Après des études médicales à Moscou, où il a été l’élève du neurologue A. Kojevnikov, il y devient professeur et directeur de la clinique neuropsychiatrique universitaire en 1892. Il y publie ses « Cours de psychiatrie » en 1893 et développe ses conceptions très médicales sur « l’alitement dans le traitement des psychoses » en 1900. Il a une grande influence sur l’organisation et l’assistance aux malades mentaux en Russie, participant à la réforme de plusieurs établissements hospitaliers. Il reste surtout célèbre dans l’histoire de la psychiatrie par son article princeps de 1887 sur « Les troubles de la sphère psychique dans la paralysie alcoolique et leurs relations avec les troubles psychiques de la polynévrite », où il décrit ce qui deviendra la psychose de Korsakov.
Retour
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Korsakov (psychose de)
Psychose caractérisée par une amnésie antérograde, avec confabulation et fausses reconnaissances, et désorientation temporo-spatiale accompagnant une polynévrite des membres inférieurs. (On dit aussi syndrome de Korsakov).
Cette affection peut survenir au cours de la grossesse, de la tuberculose, de traumatismes ou d’intoxication par le CO2. Elle se rencontre surtout chez des alcooliques gravement carencés en vitamines B.
Retour
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Kraepelin (Emil)
Psychiatre allemand (Neustrelitz 1856-Munich 1926).
Il a été professeur de psychiatre à Dorpat (1886) puis à Heidelberg (1890) et enfin à Munich (1903), où il dirigea pendant plus de vingt ans la clinique universitaire psychiatrique de cette ville. Elève de B. von Gudden et de W. Wundt, il s’est efforcé, durant toute sa carrière d’enseignant et de chercheur, de créer une classification des maladies mentales bâtie sur les critères cliniques les plus objectifs. Celle-ci va se préciser au cours des huit éditions successives de son classique. « Traité de psychiatrie » (1re éd. En 1883). C’est à partir de la 6e édition, publiée en 1899, qu’il précise le cadre nosographique des psychoses chroniques en les divisant en deux grands groupes :
>>D’un côté, la psychose maniaco-dépressive, caractérisée par des troubles thymiques majeurs et une évolution périodique ;
>>et, de l’autre, la démence précoce, marquée par un affaiblissement psychique progressif évoluant vers une détérioration intellectuelle, chez les sujets jeunes, étant en quelque sorte le pendant « précoce » de la démence sénile.
Kraepelin fondait essentiellement sa classification sur les données évolutives, considérant que ces psychoses étaient endogènes, et qu’elle a aboutissaient de toute façon, à plus ou moins long terme, à un état de déchéance terminale et à la nécessité d’un internement définitif. Malgré les très nombreuses critiques qu’elle subira pendant près d’un siècle, la nosographie de Kraepelin reste toujours utilisée pour le diagnostic psychiatrique.
Retour
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Krafft-Eding (Richard von)
Psychiatre allemand (Mannheim 1840-Graz 1902).
Il a été successivement professeur de psychiatrie à Strasbourg (1872), puis à Graz (1873-1889) et enfin à Vienne, où il succéda à Th. Meynert en 1892. Il a publié un « Manuel de psychiatrie » en 1879 mais est surtout connu par sa « Psychopathia sexualis », parue en 1886 (dont la 3e édition a été traduite en français par E. Laurent en 1895), où sont décrites pour la première fois d’une manière clinique et scientifique les diverses anomalies sexuelles. Malgré ses options neuropsychiatriques, il a joué, sans être partisan de la psychanalyse, un rôle important dans la carrière de S. Freud.
Retour
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Kretschmer (Ernst)
Psychiatre allemand (Wüstenrot, près de Heilbronn, 1888-Tübingen 1964).
Il a étudié les relations entre la morphologie corporelle et certains types de maladies mentales. Après des études de médecine à Tübiengen, où il devient enseignant en psychiatrie en 1923, il obtient une chaire de la même spécialité à l’université de Marburg en 1926. Opposant au régime nazi, il doit s’écarter de ses fonctions officielles en 1933 et ne les retrouvera qu’en 1946. Il participera alors à la réorganisation des deux universités de Marburg et de Tübingen.
Il a élaboré un système de caractérologie en recherchant des corrélations entre la conformation physique du corps, le biotype et le caractère pour faire des rapprochements entre ceux-ci et la prédisposition aux maladies mentales.
Retour
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Kuru
Encéphalite à très lente évolution, observée pour la première fois dans une tribu de la Nouvelle-Guinée. Due à un virus lent, elle se présente comme un affection dégénérative familiale, ayant des manifestations cliniques démentielles voisines de celles de la maladie de Creutzfeld-Jacob.
Retour