Narcissisme
Amour de soi-même se marquant par un investissement libidinal
du moi, pris en tant qu’objet, par la pulsion sexuelle.
C’est en 1914, dans « Pour introduire le narcissisme »,
que Freud donne du terme une définition structurale : le narcissisme
ne correspond plus à un stade de l’évolution sexuelle qui
viendrait s’insérer entre l’autoérotisme et l’amour objectal,
mais représente plutôt une stase de la libido qui resterait
fixée sur le moi tout au long de sa constitution. Dès lors,
Freud considère deux types de narcissisme :
>> Le narcissisme primaire, correspondant
à cet état antérieur à tout choix d’objet extérieur,
état dit de toute-puissance infantile où l’enfant est, à
lui-même, son propre objet d’amour ;
>> Le narcissisme secondaire, correspondant,
dans un temps second, au reflux de la libido d’objet sur le moi. Freud
utilise le narcissisme secondaire pour rendre compte de certains états
pathologiques, dans la mélancolie, qu’il regroupe dans les névroses
narcissiques. En ce qui concerne le narcissisme primaire, la différence
de point de vue des auteurs s’articule autour de la notion de constitution
de l’objet. Est-ce tel que l’exprime Freud après la seconde topique
1920, dans laquelle le moi est défini comme une instance, voire
un système clivé de plusieurs instances, un état anobjectal,
proche de celui de la vie intra-utérine ou de l’état de sommeil,
ce en quoi il se confondrait de nouveau avec l’autoérotisme ? Est-ce
encore, selon M. Klein, que, les relations d’objet s’établissant
dès l’origine de la vie, il y aurait permanence d’un état
narcissique
lié au reflux de la libido sur les objets intériorisés
? Pour J. Lacan, le stade du miroir éclairerait cette première
formation narcissique qu’est le moi idéal, où l’image de
l’autre, celle du semblable, est saisie dans le miroir par le regard de
l’enfant et donne lieu à sa jubilation. Le narcissisme secondaire
correspondrait à un état ultérieur et permanent d’investissement
de l’idéal du moi.
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Narcoanalyse
Méthode d’investigation du psychisme en état de somnolence
provoquée par l’injection intraveineuse de barbiturique d’action
rapide.
Cette méthode et le mot qui la désigne ont été
créés par Horsley en 1930. La subnarcose amphétaminée
consiste en l’association de méthylamphétamine au barbiturique
(l’amytal sodique) visant à faciliter l’expression du patient. Ces
méthodes peuvent être utilisées aussi bien dans un
but « diagnostique », comme dans les cas de mutisme, de réticence,
d’amnésie, de psychose atypique, que dans un but « thérapeutique
», pour permettre une réélaboration des éléments
fournis par le patient (narcosynthèse) ou encore une abréaction
dans les névroses post-traumatiques, hystéries, etc. très
discutable sur le plan éthique, cette méthode a été
abandonnée.
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Narcolepsie
Tendance excessive à s’endormir, se manifestant par des accès
périodiques de sommeil incoercible.
Décrite par C. Westphal en 1877 et J. B. Gélineau en
1880, la narcolepsie est caractérisée classiquement par quatre
symptômes principaux : les accès subits et répétés
de sommeil, la cataplexie (abolition brutale du tonus musculaire), les
hallucinations hypnagogiques (apparaissant à l’endormissement et
revêtant toutes les modalités sensorielles) et les paralysies
du sommeil.
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Narcothérapie
Moyen thérapeutique utilisé en psychiatrie et qui consiste
à obtenir un sommeil discontinu et prolongé grâce à
l’administration de psychotropes sédatifs et à l’isolement.
La narcothérapie est rarement utilisée à l’heure
actuelle.
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Nécrophilie
Satisfaction des pulsions sexuelles sur un cadavre.
Elle peut être associée au sadisme et conduit alors au
crime sexuel.
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Négativisme
Comportement de refus et d’opposition aux suggestions et sollicitations
d’autrui. C’est parfois une disposition permanente à s’opposer à
toutes les demandes de l’entourage. Le patient résiste à
la fois passivement et activement. Le refus de parler, le mutisme en font
aussi partie. Ces manifestations oppositionnelles se rencontrent surtout
dans certains délires de persécution, dans le repli autistique
et dans la forme catatonique de la schizophrénie, les attitudes
figées en position fotale ou hiératique représentant
souvent les aspects les plus extrêmes de ce négativisme.
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Négligence
spatiale unilatérale
Impossibilité pour un sujet de décrire verbalement, de
répondre et de s’orienter par rapport aux stimulation des contralatérales
à la lésion hémisphérique.
Sémiologie : le patient souffrant de N.S.U. se comporte comme
si l’hémiespace contralésionnel (l’espace situé de
l’autre côte par rapport à la lésion cérébrale)
n’existait plus. La N.S.U. peut être observée pour des stimulations
visuelles, tactiles, auditives et olfactives, survenant dans l’hémiespace
contralésionnel.
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Néphalisme
Abstention totale et inconditionnelle de toute boisson alcoolique.
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Neurasthénie
Etat chronique de fatigabilité et d’asthénie physique
et intellectuelle évoluant sur un fond dépressif et s’accompagnant
généralement de doléances somatiques nombreuses.Pour
Freud la neurasthénie est un état névrotique proche
de la névrose d'angoisse et de l'hypocondrie.
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Neuroleptique
Substance psychotrope utilisée dans le traitement des psychoses.
Jusqu’à l’application du premier d’entre eux, la chlopromazine,
aux psychoses aiguës par J. Delay et P. Deniker, en 1952, on ne disposait
d’aucun médicament efficace dans les troubles mentaux majeurs. Le
recours aux neuroleptiques a permis de faire sortir des institutions psychiatriques
de nombreux patients condamnés à rester hospitalisés
pendant toute leur existence.XXX
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Neurolinguistique
Etude des troubles qui affectent le langage lorsqu’une lésion
focale détruit, dans l’écorce cérébrale gauche,
tout ou partie de l’aire du langage.
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Neuromédiateur
Molécule synthétisée et libérée
par les neurones et qui assure la transmission chimique de l’influx nerveux.
SYN. : neurotransmetteur.
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Neuropsychiatrie
Psychiatrie en tant qu’elle est considérée comme une
pathologie du système nerveux central, indissociable de la neurologie.
Le terme de « neuropsychiatrie » a longtemps été
utilisé pour qualifier la psychiatrie et d’ailleurs, jusqu’en 1968,
neurologues et psychiatres étaient réunis en France dans
une même spécialité. Troubles neurologiques et psychiatriques
sont parfois intriqués : les parkinsoniens, par exemple, souffrent
souvent de troubles dépressifs.
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Neuropsycho-immunologie
Etude des relations entre le système immunitaire et le système
nerveux central dans divers états psychologiques et psychopathologiques.
Les états dépressifs et les modèles de stress
ont été les plus étudiés. Ainsi, R. Bartrop
et coll. 1977 ont montré dans une étude contrôlée
qu’une situation de deuil entraînait en même temps qu’un état
dépressif une altération fonctionnelle des lymphocytes T
suppresseurs. Ces lymphocytes jouent un rôle important dans les phénomènes
de coopération cellulaire, modulant en particulier la production
des anticorps par les lymphocytes B.
Dans la schizophrénie, une diminution de la capacité
de réponse immunitaire a également été rapportée.
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Neuropsychologie
Science qui tente d’établir un rapport intelligible entre les
processus psychologiques supérieurs et le fonctionnement cérébral.
La neuropsychologie humaine se fonde principalement sur l’étude
des désordres psychologiques survenant après une lésion
cérébrale.
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Neurosciences
Disciplines rassemblées autour d’un objet unique : les système
nerveux.
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Névropathie
Ensemble variable de troubles relativement mineurs de la personnalité,
pouvant appartenir à la symptomatologie des névroses ou même
parfois des psychoses, n’entraînant pas de véritable maladie
mentale.
Le terme n’est plus utilisé, si ce n’est dans le domaine littéraire,
où l’on parlera de « névropathes » pour décrire
des personnages originaux ayant un caractère névrotique ou
psychotique.
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Névrose
Maladie mentale dont le sujet reste douloureusement conscient et qui,
malgré les troubles permanents de la personnalité qu’elle
peut entraîner, n’en affecte pas profondément les fonctions
essentielles. Les troubles névrotiques sont extrêmement fréquents
(près de 12% de la pop en seraient atteints) et se répartissent
en cinq grandes catégories :
1. troubles anxieux, paniques et phobiques (anxiété,
attaques de panique, agoraphobie, phobies simples et phobies sociales)
;
2. troubles obsessifs et compulsifs (T.O.C.) ;
3. troubles hystériques (avec conversions somatiques) ;
4. troubles somatoformes (en dehors des conversions) et hypocondrie
;
5. troubles dépressifs et réactionnels au stress.XXX
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Névrose expérimentale
Troubles comportementaux durables, mais, dans la plupart des cas réversibles,
observables chez l’animal placé dans certaines conditions d’apprentissage.
C’est I. P. Pavlov qui donna le nom de « névrose expérimentale
» aux perturbations comportementales pouvant survenir au cours d’un
apprentissage discriminatif chez l’Animal.
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Névrose institutionnelle
Ensemble de troubles névrotiques (et psychotiques) acquis par
un patient hospitalisé dans une institution psychiatrique depuis
plus de deux ans, du fait de cette hospitalisation. A partir d’une étude
des « modifications comportementales qu’entraîne la vie dans
une institution » le psychiatre britannique R. Barton a décrit
à la fin des années 1950 différents symptômes
psychiatriques appariassant chez des schizophrènes internés,
venant en quelque sorte se surajouter à la symptomatologie individuelle
du patient.
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Névrose obsessionnelle
Entité clinique isolée par
S. Freud grâce à sa conception de l’appareil psychique
: l’interprétation qui faisait des idées
obsédantes l’expression de désirs refoulés a permis
à Freud d’identifier comme névrose ce qui jusque-là
figurait comme « folie du doute », « phobie du toucher
», « obsession », « compulsion »,
etc.
Le cas princeps, publié par Freud en
1909, est celui dit « de l’Homme
aux rats » (dans les
Cinq
Psychanalyses). Il est riche d’un enseignement qui n’est toujours pas
épuisé. Son auteur fait remarquer que la névrose
obsessionnelle devrait nous être plus facile à saisir que
l’hystérie parce qu’elle ne comprend pas de « saut dans le
somatique ». Les symptômes obsessionnels
sont purement mentaux et pourtant nous restent plus obscurs.
Il faut avouer que les épigones ont peu contribué à
les éclairci.
CLINIQUE. La clinique de la névrose
obsessionnelle se distingue d’emblée de la clinique de l’hystérie
par au moins deux éléments : l’affinité élective
mais non exclusive pour le sexe masculin ; la réticence du patient
à reconnaître et laisser connaître sa maladie ; c’est
souvent une intervention tierce qui l’incite à consulter.
L’homme aux rats
Une telle caricature ne ressemble en rien au jeune juriste – Ernst
Lanzer de son vrai nom, semble-t-il – qui en 1905 vint consulter
Freud : intelligent, courageux, sympathique, fort malade, l’Homme aux rats
avait tout pour le séduire. Son symptôme d’occasion venait
de se produire à propos d’une période militaire : l’impossibilité
de rembourser selon les modalités qui lui avaient été
prescrites la modeste somme due à une postière. Lorsqu’un
capitaine « connu pour sa cruauté » lui enjoignit de
payer au lieutenant A qui faisait office de vaguemestre les 3 couronnes
80 qu’il avait avancées pour un envoi contre remboursement, Ernst
devait savoir qu’il se trompait. C’était le lieutenant B qui s’était
acquitté de la fonction et la postière qui avait fait le
crédit. Cette injonction agit cependant comme une « incident
» et il fut pris par la contrainte de la réaliser pour éviter
que des malheurs épouvantables ne viennent frapper des êtres
qui lui étaient chers. Ce fut alors un tourment effroyable pour
essayer de faire circuler sa dette entre ces trois personnes avant qu’elle
n’indemnise la postière. Il est vrai que l’objet délivré
n’était pas indifférent : une paire de « lorgnons »
commandée à un opticien viennois en remplacement de celle
qu’il avait perdue lors d’une halte et qu’il n’avait pas voulu rechercher
pour ne pas retarder le départ. Au cours de ce repos, le capitaine
« cruel », partisan des châtiments corporels, avait raconté
ce supplice oriental (décrit par O. Mirbeau dans « le Jardin
des supplices ») selon lequel un homme dénudé est attaché
assis sur un seau contenant des rats : ceux-ci, affamés, s’enfoncent
lentement dans son rectum… Freud note « la jouissance par lui-même
ingnorée » avec laquelle le patient lui rapporta l’anecdote.
Le père d’Ernst est mort peu de temps
auparavant : un brave homme, un Viennois bon vivant, du genre « tire-au-flanc
», le meilleur ami de son fils et son confident « sauf en un
seul domaine ». Ancien sous-officier, il avait quitté l’armée
sur une dette d’honneur qu’il ne put rembourser et devait son aisance à
son mariage avec une riche fille adoptive. C’est la mère d’ailleurs
qui tient les cordons de la bourse et qui sera consultée, après
la visite chez Freud, sur l’opportunité d’entreprendre une cure.
A l’horizon amoureux, la dame qu’il vénère et courtise sans
espoir : pauvre, pas très belle, maladive et sans doute stérile,
elle ne veut d’ailleurs pas trop de lui. Le père souhaitait, à
son exemple, un mariage plus pragmatique. Il a, par ailleurs, quelques
rares liaisons ancillaires. Il a un ami « comme un frère »
qu’il interroge en cas de désespoir ; ce fut lui qui conseilla de
consulter. La lecture qu’il avait faite de « la Psychopathologie
de la vie quotidienne » le conduisit chez Freud. Ses études
de droit n’en finissent pas et la procrastination s’est aggravée
depuis la mort du père.
L’effort de Freud fut de lui faire reconnaître
sa haine refoulée pour son père ; et comment une
renonciation relative à la génitalité aboutit à
une régression de la libido au stade anal : celle-ci y devient désir
de destruction. Ernst semble avoir bénéficié grandement
de la cure. La guerre de 1914 mit un terme à son élan retrouvé.
LE PRIX DE LA DETTE
La forclusion du réel, cette
catégorie qui s’oppose à « toute » totalitarisation
(et aussi bien à la pensée qui fonde le totalitarisme), équivaut
à une forclusion de la castration. Voilà
l’impayé
dont la dette hante la mémoire de l’obsessionnel,
toujours soucieux d’équilibrer les entrées et les sorties
;
dans le cas de l’Homme aux rats, c’est d’abord l’impayé de son père,
qu’il réglera sans doute du prix de sa vie. Mais le rejet de l’impératif
phallique se payera du retour, au lieu d’où pour le sujet se profèrent
les messages qu’il aura à reprendre à son compte (le lieu
Autre dans la théorie lacanienne), de l’impératif pur, déchaîné,
sans plus de limite (puisque la castration est forclose) et donc gros de
tous les risques.
Lorgnon perdu d’Ernst Lanzer nous rappelle le voyeurisme de son enfance
et l’histoire des rats, son analité. Mais l’homosexualité
prêtée à l’obsessionnel est d’un type spécial
puisqu’elle inclut non seulement le désir de se faire pardonner
l’agressivité contre le père de l’être aimé
par lui, mais aussi le retour dans le réel et sur un mode traumatique
de l’instrument qu’il s’était agit d’abolir. Cette abolition a déjà
provoqué, on l’a vu, le retour dans l’Autre (d’où s’articulent
les pensées du sujet) d’une obscénité déchaînée
et sacrilège effectivement, s’il est vrai qu’elle concerne l’instrument
qui aussi commande le plus haut respect.
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Névrose post-traumatique
Névrose survenant à la suite
ou à l’occasion d’un traumatisme physique.
Le traumatisme quant à lui peut avoir concerné le crâne,
mais peut avoir également porté sur n’importe quel endroit
du corps. De nombreux auteurs ont insisté sur l’absence de corrélation
entre l’importance du traumatisme et la gravité des manifestations
névrotiques ultérieures. L’événement traumatisant
évoque toujours une menace de mort physique et/ou psychique. Il
y a traumatisme psychique quand la capacité de maîtrise de
l’angoisse est bouleversée ou dépassée.
Les névroses post-traumatiques peuvent réaliser des tableaux
cliniques variés :
>> la névrose d’effroi est
une réaction émotionnelle aiguë survenant presque immédiatement
après le traumatisme, souvent insignifiant en lui-même ; mais
ce sont les circonstances dans lesquelles il survient qui sont dramatiques.
>> les syndromes neurasthéniques réalisent
des états d’hyperexcitabilité sensorielle et sensitive évoluant
sur un fond chronique d’asthénie ; les troubles consistent en céphalées,
algies polymorphes, palpitations, sueurs, insomnies ;
>> la névrose phobique est
souvent faite d’agoraphobie
>> la névrose hystérique
peut réaliser toutes les formes de conversion somatique : paralysies,
algies, spasmes, aphonie ;
>> la névrose obsessionnelle
est très rarement observée ;
>> les syndromes dépressifs
sont rarement isolés et viennent souvent colorer, à un moment
ou à un autre, les affections décrites ci-dessus.
D’une façon plus générale, toutes les névroses
post-traumatiques ont en commun quatre types d’éléments :
1. un temps de latence, véritable temps
d’incubation, pouvant aller de quelques jours à quelques mois ;
2. une angoisse, souvent flottante mais parfois
cristallisée dans des troubles plus spécifiques (phobie,
hystérie) ;
3. des signes spécifiques, avec labilité
émotionnelle, inhibition relationnelle et phénomènes
répétitifs ; ces derniers apparaissent au cours du sommeil
et concernent le vécu affectif accompagnant l’accident ;
4. une organisation névrotique de la personnalité
se traduisant par un état de dépendance affective du traumatisé
vis-à-vis de son entourage ; il s’y associe fréquemment une
note revendicative à la recherche de bénéfices secondaires
; parmi ceux-ci figure la reconnaissance du dommage subi, et en particulier
l’attribution d’une indemnisation.
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Non-directif, ive
Se dit d’une méthode pédagogique qui consiste à
ne faire aucune pression sur l’interlocuteur, à n’imposer aucune
directive stricte.
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Non-restraint
Ensemble de mesure et véritable système thérapeutique
visant à supprimer tous les moyens de contention dans la prise en
charge des malades mentaux.
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Nosographie
Description et classification des diverses maladies pouvant conduire
à une véritable taxinomie médicale.
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Nosologie
Science générale des maladies conduisant à des
théories pathogéniques et parfois à des systèmes
de pathologie générale.
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Nymphomanie
Exagération du désir sexuel chez la femme, conduisant
à des attitudes de séduction et de provocation qui ne sont
pas conformes au rôle féminin tel qu’il est généralement
attendu dans la société occidentale.
Décrite par un jeune médecin français, D. T. de
Bienville, en 1772, comme une « véritable maladie du sexe
», une « fureur utérine », amenant celles qui
en étaient atteintes à « secouer le joug imposant et
glorieux de la pudeur » et à solliciter les premiers venus
à répondre leurs insatiables désirs.
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