S.A.D (angl. Seasonal Affective
Disorder)
Dépression périodique saisonnière apparaissant
pendant l’automne et l’hiver.
Liée à un défaut d’insolation, une telle dépression
peut justifier une photothérapie.
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Sadisme
Ensemble des perversions sexuelles dont la satisfaction déprend
de la douleur morale ou physique exercée sur autrui.
Le sadisme suppose une voie active de l’agressivité envers autrui,
qui n’est pas toujours liée à la mise en scène de
fantasmes sexuels.
Chez l’enfant, notamment, une telle pulsion apparaît au moment
des stades sadique-oral et sadique-anal.
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Sadomasochisme
Couple de termes complémentaires caractérisant un double
aspect fondamental de la vie pulsionnelle, le sadisme et la masochisme.
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Sakel (cure de)
Technique de choc utilisée autrefois dans le traitement des
psychoses.
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Salade de mots
Mélange de phonèmes et de mots bizarres entremêlés
de termes vulgaires, techniques et de néologismes n’ayant aucune
signification, au moins pour les auditeurs. On retrouve ce phénomène
fréquemment dans les formes délirantes paranoïdes de
la schizophrénie.
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Santé mentale
« Aptitude du psychisme à fonctionner de façon
harmonieuse, agréable, efficace et à faire face avec souplesse
aux situations difficiles en étant capable de retrouver son équilibre
» (J. Sutter).
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Sauvage (enfant)
La dénomination d’enfant sauvage fut, pour la première
fois, adoptée par Guiraud et Constant de Saint-Estève dans
leurs apports de police relatant la première et seconde capture
du « sauvage de l’Aveyron », cas sans doute le plus célèbre
d’un humain réputé «n’être en aucune manière
civilisé ».
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Schéma corporel
Représentation plus ou moins consciente du corps – en action
ou immobile -, de sa position dans l’espace ainsi que de la posture des
différents segments corporels.
L’ACQUISITION DU SCHEMA CORPOREL CHEZ L’ENFANT
Le schéma corporel n’est pas inné et se construit au
cours du développement. En effet, l’intégration sensori-motrice
est progressive. A la naissance l’enfant n’est pas conscient du monde qui
l’entoure, ni de son corps propre, ni, a fortiori, de la séparation
entre les deux. Ce sont les réflexes archaïques qui mettent
en jeu les sensations tactiles et auditives (à l’origine des réactions
de défense) ou orales (succion des objets). Les réaction
dites « schèmes préformés du comportement »
(préhension, évitement, fouissement), quoique dénuées
de toute signification pour l’enfant, lui permettent cependant un début
d’orientation dans l’espace.
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Schizoïde
Constitution mentale, ou mieux structure de la personnalité
aux limites du pathologique, caractérisée par une tendance
à l’introversion, l’intériorisation des affects, le repli
sur soi pouvant aller jusqu’à l’isolement, la rêverie, l’attrait
pour les absertactions.
La mise à distance de la réalité extérieure
que constitue la schizoïdie ne va cependant pas jusqu’à une
véritable rupture avec celle-ci, comme on le voit dans la psychose,
et tout particulièrement dans la schizophrénie. On a parfois
considéré que la schizoïdie pouvait être une forme
atténuée de cette psychose, ou constituer un terrain prédisposant
à l’apparition de cette grave maladie. Il s’agirait dans ce cas
d’un véritable biotype désigné par E. Kretschmer sous
le nom de schizothymie. En fait, beaucoup de schizoïdes ne deviennent
jamais schizophrènes, et, dans les antécédents de
la schizophrénie, on ne trouve les traits de cette personnalité
prémorbide que dans moins de 50% des cas.
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Schizomanie
Forme atténuée de schizophrénie caractérisée
par une exagération morbide de tous les traits schizoïdes.
H. Claude avait créé ce terme (1926) pour désigner
un état pathologique se développant à partir de la
schizoïdie, sans s'accompagner véritablement de dissociation
mentale ni de discordance affective. Les symptômes étaient
pour lui l’inadaptation au milieu, la tendance aux rêveries morbides,
le négativisme, la bizarrerie du comportement et parfois des fugues
ou des réactions agressives particulièrement violentes.
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Schizophasie
Langage pathologique fait de néologismes et de mots déformés,
sans respect de la structure grammaticale ou syntaxique, totalement incompréhensible
pour l’entourage. Le terme, créé par E. Kraepelin, désigne
donc une altération particulièrement grave de l’expression
verbale, accompagnant la dissociation mentale et la discordance affective
dans les forme paranoïdes et autistiques de la schizophrénie,
à un stade d’évolution assez avancé.
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Schizophrénie
Psychose grave
survenant chez l’adulte jeune, habituellement chronique, cliniquement
caractérisée par des signes de dissociation
mentale, de discordance affective et d’activité délirant
incohérente, entraînant généralement une
rupture
de contact avec le monde extérieur et un repli autistique.
C’est à partir de la démence
précoce définie par E. Kraepelin comme une psychose
chronique endogène survenant à la fin de l’adolescence et
évoluant sur un mode progressivement déficitaire que E. Bleuler
va, en 1991, répandre le concept de « schizophrénie
» qu’il avait créé en 1908.
Contestant la notion d’évolution démentielle soutenue
par ses prédécesseurs, Bleuler
définit le groupe des schizophrénies comme un groupe
de psychoses dont l’évolution est soit continue, soit phasique
et qui se caractérise par la dislocation des fonctions psychiques
(complexes indépendants dont dépend l’unité de la
personnalité, celle-ci étant dominée tantôt
par l’un, tantôt par l’autre de ces « complexes » ou
« tendances » ; puis par des troubles
des associations d’idées, responsables des barrages,
enfin par des troubles affectifs s’accompagnant
de discordance et d’ambivalence.
Plus tard, Bleuler va préciser l’aspect structural des schizophrénies
et proposer une double dimension : fondamentale, négative ou déficitaire,
marquée par la dissociation de la vie psychique (c’est elle qui
a pu jusqu’alors faire considérer ces patients comme des déments)
; et accessoire, positive, libérée par la dimension précédente
(c’est celle du délire qui naît d’illusions et d’hallucinations
pour aboutir à des « chaos délirants » sans lien
logique ni systématisation aucune).
Puis, Bleuler va, dans ce groupe des schizophrénies,
tracer une division en 4 catégories
:
1. la forme paranoïde, essentiellement
marquée par des productions délirantes, floues et incohérentes
;
2. la catatonie, à expression
psychomotrice ;
3. l’hébéphrénie,
où domine l’affaiblissement ;
4. la forme simple, où n’existent
que des signes fondamentaux évoluant sur un mode mineur.
En France, la notion d’altération dissociante de la personnalité,
héritée de Bleuler, permet à H. Ey de définir
la schizophrénie comme une psychose chronique caractérisée
par une « transformation profonde et progressive de la personne,
qui cesse de construire son monde en communication avec autrui pour se
perdre dans une pensée autistique, c’est-à-dire dans un chaos
imaginaire ».
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Schizothymie
Type de la caractérologie de E. Kretschmer, caractérisé
par une tendance à l’intériorisation et par la plupart des
traits relevant de la constitution mentale schizoïde.
La schizothymie s’accompagne pour E. Kretschmer d’une morphologie corporelle
« leptosome », longiligne à thorax plat et corps maigre,
et d’une humeur dissonante, ou « dystonie ». Elle prédisposerait
à la schizophrénie ; encore que des études anamnestiques
et épidémiologiques approfondies n’ont montré une
schizopthymie ou des antécédents de schizoïdie que chez
40% des schizophrènes.
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Schnerder (Kurt)
Psychiatre allemand (Grailsheim, Bade-Wurtemberg, 1887 – Heidelberg
1967).
Il a développé une conception systématique des
troubles psychiques et du diagnostic psychiatrique. Après un ouvrage
sur les personnalités psychopathiques publié en 1923, il
fait paraître en 1935 sa « psychopathologie des sentiments
et des instincts » qui va lui donner une renommée internationale
comme représentant de la psychopathologie allemande, presque à
l’égal de son maître Jaspers. Mais c’est surtout sa «
Psychopathologie clinique » 1950 qui développe le mieux ses
conceptions dans le domaine du diagnostic et de la classification des maladies
mentales. Il y décrit en particulier les symptômes de la schizophrénie,
ceux de « premier rang » en rapport avec des « expériences
anormales » caractéristiques de cette psychose, et ceux de
« second rang » qui peuvent se retrouver dans d’autres psychoses,
notamment affectives.
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Scotomisation
Mise à l’écart par le sujet d’une partie importante mais
méconnue de sa réalité.
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Secteur de psychiatrie/sectorisation
Aire géographique bien délimitée, d’environ 70
000 habitants, desservie par un service de psychiatrie, la même équipe
médico-sociale assurant les soins intra- et extrahospitaliers.
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Self
Synonyme de soi.
Chez D. W. Winnicott, distinction établie par lui concernant
le développement de l’enfant.
Pour Winnicott, le moi du nourrisson s’achemine vers un état
dans lequel les exigences instinctuelles sont ressenties comme faisant
partie du self (ou soi) et non de l’environnement.
Winnicott établit un parallèle entre « vrai self
» et « faux self » : il reprend en cela la distinction
freudienne entre d’une part une partie centrale du moi gouverné
par les pulsions ou par ce que Freud appelle sexualité prégénitale
et génitale et d’autre part une partie tournée vers l’extérieur,
établissant des rapports avec le monde.
Le faux self est représenté par toute l’organisation
que constituent une attitude sociale polie, de bonnes manières et
une certaine réserve. Le vrai self est spontané et les événements
du monde se sont accordés à cette spontanéité,
du fait de l’adaptation d’une mère suffisamment bonne.
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Selvini-Palazzoli (Mara)
Psychiatre et psychanalyste italienne (Milan 1916).
Elle s’illustre d’abord par des travaux concernant l’anorexie mentale.
Elle abandonne par la suite les psychothérapies duelles, pour se
consacrer aux thérapies familiales systémiques. Elle crée
en 1967 à Milan le Centre pour l’étude de la famille où
elle s’inspire des travaux anglo-saxons et particulièrement de ceux
de l’école de Palo Alto. L’école de Milan se rend rapidement
célèbre par l’importance de sa productivité scientifique.
Les transactions schizophréniques font l’objet d’études cliniques
d’une très grande richesse théorique et thérapeutique.
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Sémiologie
La sémiologie psychiatrique suit une démarche assez voisine
de la sémiologie médicale plus générale. Elle
recueille en effet, comme elle, les symptômes que le malade expose
spontanément, les signes que le psychiatre doit rechercher et discriminer,
et les syndromes, associations plus ou moins spécifiques de symptômes
et de signes, renvoyant à une classification, une nosographie que
le clinicien a appris à connaître.
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Sénescence
Etat qui commence chez l’Homme à la fin de l’âge adulte,
à l’issue de la maturescence, avec l’involution des fonction physiologiques
et psychologiques conduisant au vieillissement.
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Sénilité
Diminution pathologique des facultés physiques et surtout psychiques
due à la vieillesse.
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Sensitifs (délire
des)
Délire de structure paranoïaque apparaissant sur une personnalité
n’ayant pas les caractéristiques sthéniques et expansives
habituelles du paranoïaque, mais étant au contraire hyposthénique,
plutôt introvertie et timide, dite « sensitive » selon
la caractérologie de E. Kretschmer.
Le délire des sensitifs, systématisé en secteur,
reste centré sur les relations du sujet avec son milieu proche (familial
ou professionnel) et apparaît souvent à la suite d’une blessure
narcissique parfois minime, celle-ci n’étant souvent que la goutte
d’eau faisant déborder le vase de nombreuses humiliation jusque-là
supportées sans réaction apparente. Son évolution,
parfois chronique, est le plus souvent curable, surtout lorsque le patient
est isolé de son milieu pathogène. C’est donc, pour Kretschmer,
le type de psychose réactionnelle d’une personnalité sensitive
bien particulière.
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Simulation
Allégation de trouble inexistants à la recherche le plus
souvent de bénéfices secondaires.
La simulation doit être distinguée de l’hystérie,
affection réalisant de façon inconsciente des symptômes
sans substratum lésionnel. J. M. Charcot considérait, lui,
que l’hystérique était une simulatrice.
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Sinistrose
Délire de revendication concernant un préjudice subi,
survenant sur une structure mentale de type paranoïaque.
Si la sinistrose vraie reste rare, il est par contre fréquent
d’observer au cours des névroses post-traumatiques l’existence d’attitudes
sinistrosiques.
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Sismothérapie
Thérapeutique de certains troubles mentaux fondée sur
l’emploi de l’électrochoc.
> convulsivothérapie, Electrochoc.
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Sitiomanie
Besoin impérieux de nature toxicomaniaque d’ingérer des
aliments.
Ce symptôme relève de la dépression d’origine névrotique
ou psychotique.
> boulimie
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Sitiophobie
Refus délirant de se nourrir, total ou limité à
un certain nombre d’aliments et qu’on rencontre dans la psychose maniaco-dépressive
ou dans les psychoses délirantes chroniques.
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S.M.P.R.
(Service médico-psychologique régional). Service de psychiatrie
sectorisé en milieu pénitentiaire.
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Soi
Chez M. Klein, ensemble des sentiments et des pulsions de la personnalité
tout entière, par différence avec le moi qui se réfère
à la structure de la personnalité.
Quand l’objet se clive en bon et en mauvais, il en est de même
pour le soi, dont les différentes parties ainsi clivées peuvent
entrer en conflit.
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Somatognosie
Connaissance que l’on a de son corps et des relations entre ses différentes
parties.
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I La phylogenèse du sommeil paradoxal
Les indices comportementaux, ainsi que des indices électrophysiologiques nous ont permis d’observer le sommeil paradoxal chez tous les animaux. Atonie musculaire, MOR, etc… Les chevaux dorment debout.
Tous animaux dorment. Même le dauphin qui ne dort que d’un hémisphère à la fois pendant que l’autre active se charge de faire remonter l’animal au cours de ses deux heures de sommeil pour qu’il respire. Mais on n’a pas trouvé de phase de sommeil paradoxal chez cet animal. Il en va de même pour l’echnidé, un insectivore d’Australie gd mangeur de fourmis.
Tous les animaux ne sont pas des grands dormeurs, si le chat dort beaucoup et rêve environ 200 mn par cycle circadien (l’homme environ 100mn) la poule ne rêve que 25 mn et certains oiseaux quelques secondes.
La périodicité du sommeil paradoxal varie beaucoup d’une
espèce à l’autre.
>Les prédateurs ont plus de sommeil paradoxal que les proies
>M. Jouvet a établi une corrélation entre la maturité et le taux de sommeil paradoxal. Plus on naît mature, et moins on note de sommeil agité à la naissance. Le contraire, (= le rat, la chat, l’homme)
II L’ontogenèse du sommeil paradoxal
Changement des comportements du sommeil avec l’âge.
>Le sommeil du nouveau-né<
La distinction entre sommeil lent et sommeil paradoxal, caractéristique
de l’adulte, n’est pas déjà là à la naissance
; elle apparaît au cours du développement à des stades
qui varient selon les espèces.
Chez l’adulte les différents stades du sommeil lent, stades 1 à 4, n’apparaissent que vers 5-6 ans. Cependant, on détecte déjà chez les nouveau-nés deux états différents de sommeil appelés «sommeil tranquille » et «sommeil agité (= sommeil sismique selon M. Jouvet, futur sommeil paradoxal)» : M.J émet l’hypothèse que ces secousses sont l’expression de mouvements spontanés indépendants et sans coordination centrale, et que peu à peu la maturation nerveuse permettrait de développer le contrôle des secousses et au sommeil paradoxal de se mettre en place.
>Pourquoi le sommeil agité est-il si fréquent à la naissance ? Pourquoi son taux diminue-t-il aussi rapidement ? Pourquoi apparaît-il avant le sommeil lent ?
>A quoi rêvent les enfants<
S’il n’est pas possible de savoir vraiment ce à quoi les enfants
rêvent, nous savons qu’ils produisent lors de leur sommeil agité
la palette des 6 expressions universelles des émotions de l’espèce
humaine. Nous savons que ces mimiques ne peuvent répondre qu’à
une stimulation endogène puisque pas de stimulation externe.
Pour Foulkes le rêve serait corrélé au développement cognitif des représentations ; mais le récit du rêve peut dépendre des capacités cognitives des enfants.
Foulkes fait l’hypothèse que le rêve serait une expérience hallucinée des stimulations sensorielles déjà provoquées par l’environnement. Le rêve ne serait pas le reflet du développement cognitif, mais l’un des moteurs de ce développement.
>Le sommeil des personnes âgées<
Les personnes âgées supportent assez mal les conditions
expérimentales des laboratoires d’hypnologie.
Les personnes âgées dorment moins longtemps et ont du mal
à rester endormies. Sommeil insatisfait.
>Diminution des phases de sommeil 3 et 4 à 60 ans.
III Les pathologies du sommeil paradoxal
Au cours de certaines maladies, le sommeil paradoxal est altéré
: il disparaît ou il «envahit » la nuit ou même
la journée.
Mais voyons d’abord les troubles du sommeil en général
>les troubles du sommeil en général<
Varient d’un pays à l’autre : 33% à Los Angles 15% en
Ecosse> Trouble = quelqu’un insatisfait et non quelqu’un qui dort peu.
L’insomnie> les femmes, les personnes âgées, usagers de substances toxiques = baisse du temps de sommeil paradoxal au profit d’une hausse du temps de stade 2.
>>La chronothérapie suffit pour soigner l’insomnie d’endormissement
(ou la difficulté de s’endormir).
>>Bien plus compliqué pour l’insomnie de maintien (ou la difficulté
de rester endormi) On l’attribue en général à une
absorption de drogues diverses et à des facteurs neuropsychiatriques.
Certaines maladies organiques provoquent une insomnie chroniques :
malade d’Alzheimer ou la maladie de Pick. Il en va de même pour la
schizophrénie et la dépression.
>Mais il existe aussi l’hypersomnie : narcolepsie (chute brutale dans
le sommeil paradoxal à la suite d’une émotion forte.
>Cataplexie = ?
Le somnambulisme> entre le sommeil lent et la phase première
de SP chez le jeune garçon principalement. Le s ne gardent aucun
souvenir.
Les terreurs nocturnes> surviennent chez l’enfant surtout, une heure
après l’endormissement, et souvent accompagnées d’un cri
intense ; il ne se souvient de rien au réveil.
L’énurésie> se produit chez l’enfant jeune qui urine pendant un épisode de sommeil profond (perturbation psychique légère ou profonde)
Les soliloques> (somniloquies) ou les mouvements saccadés, les « impatiences des jambes ».
les troubles liés à la dépression
Les dépressions graves sont accompagnées d’insomnie d’endormissement et de maintien. On note un prolongement des stade 1 et 2 ; ainsi qu’un raccourcissement des stades 3 et 4. MOR plus élevés.
Plusieurs études ont montré que la privation de sommeil
paradoxal a un effet antidépresseur marqué. Les antidépresseurs
suppriment le sommeil paradoxal.
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Sophrologie
Doctrine visant à assurer l’harmonie de la conscience et reposant
sur des techniques de relaxation simple, issues de la pratique hypnotique
et des techniques de relaxation dynamique, inspirées de philosophies
orientales.
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Spéculaire
(hallucination)
Expérience hallucinatoire visuelle dans laquelle le patient
voit sa propre image devant lui en ayant parfois l’impression qu’il s’agit
d’une autre personne que lui-même.
Ce phénomène peut se produire au moment de l’endormissement
(état hypnagogique) ou au cours d’accès hypnoïdes ou
véritablement confuso-oniriques. Il s’accompagne souvent d’une impression
d’inquiétante étrangeté (S. Freud) et peut parfois
se transformer en hallucination héautoscopique négative dans
laquelle le sujet ne reconnaît image telle qu’elle lui est pourtant
réfléchie par une glace. C’est le cas en particulier dans
« le Horla », nouvelle de G. de Maupassant (1887), où
l’auteur ne reconnaît plus son reflet spéculaire.
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Speed ball
Mélange d’excitants et de stupéfiants utilisé
généralement par voie intraveineuse par les toxicomanes.
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Stéréotypie
Répétition inadaptée à la situation, indéfinie,
quasi automatique d’une expression verbale, d’un geste, d’une attitude.
On distingue ainsi des stéréotypies verbales, où
le même mot ou lambeau de phrase est indéfiniment répété
dans une sorte de litanie monotone et interminable ; des stéréotypies
gestuelles, faites de la répétition incessante d’un frottement
de genou, d’un balancement de la tête et du tronc (tic de salaam),
d’un grincement de dents ou d’un mâchonnement continuels ; et des
stéréotypies d’attitudes indéfiniment conservées,
comme d’une station sur la pointe des pieds (en échassier), de tête
renversée en arrière, d’accroupissement sur les genoux fléchis,
de visage figé dans une grimace permanente, etc.
Ces dernières se voient surtout dans la catatonie et, associées
aux autres, dans certaines psychoses infantiles graves ou autistiques,
dans certains états voisins de grande arriération confinant
à l’idiotie et dans les démences tardives, en particulier
la maladie de Pick.
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Stupeur
Forme particulièrement grave d’inhibition et de ralentissement
psychomoteur où le sujet paraît complètement engourdi
ou même figé dans une immobilité de l’ensemble du corps,
sans réaction et absent par rapport à son entourage, avec
une mimique souvent fixée dans une expression d’étonnement
ou d’indifférence.
S’accompagnant souvent de refus alimentaire et de négativisme,
la stupeur peut se manifester au cours de l’évolution de trois grandes
maladies mentales :
1. les dépressions les plus graves, où elle n’est que
la forme extrême du ralentissement psychomoteur, dénommée
alors « stupeur mélancolique » ;
2. la schizophrénie, où elle est relativement fréquente
dans les formes hébéphréno-catatoniques (« stupeur
catatonique ») ;
3. la confusion mentale, où elle se manifeste surtout dans les
formes infectieuses ; elle s’accompagne souvent dans ce cas de perplexité
anxieuse ; c’est la « stupeur confusionnelle ».
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Suggestibilité
Disposition à se laisser imposer des suggestions soit par faiblesse
d’esprit (débilité mentale, démence, arriération
affective, etc.) soit par naïveté, soit par hyperémotivité.
Fréquente dans l’hystérie et dans des états d’émotion
collective, la suggestibilité conduit le sujet à subir passivement
l’influence d’un hypnotiseur ou d’un leader et à entrer, le cas
échéant, en état d’hypnose. C’est aussi cette disposition
qui est exploitée par les thérapeutes dans l’effet placebo,
où un produit neutre est prescrit au patient comme s’il était
un remède tout-puissant contre ces maux. Plus du tiers des malades
peuvent être ainsi soulagés, au moins provisoirement, de leurs
troubles fonctionnels.
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Symptôme
Phénomène subjectif qui, pour la psychanalyse, constitue
non le signe d’une maladie mais l’expression d’un conflit inconscient.
Pour S. Freud (1892), le mot « symptôme » prend un
sens radicalement nouveau à partir du moment où, grâce
à l’hystérique, il peut poser que le symptôme de conversion
hystérique, généralement tenu pour simulation, devient
pantomime du désir inconscient, expression du refoulé. Pour
rendre compte du fait que ce qui est traumatique se maintient dans le souvenir,
il est nécessaire de poser que le symptôme psychopathologique
est l’expression d’un accomplissement de désir et réalisation
d’un fantasme inconscient servant à accomplir ce désir. Dans
cette mesure, il est un retour d’une satisfaction sexuelle depuis longtemps
refoulée, mais il est aussi une formation de compromis dans la mesure
où le refoulement s’exprime aussi en lui.
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Syncinésie
Mouvement involontaire accompagnant, de façon inconsciente et
non nécessaire, une action volontaire.
Le nombre et l’intensité des syncinésies diminuent normalement
au cours de la première décennie de la vie. Les syncinésies
sont plus fréquentes et plus prononcées chez les enfants
hyperactifs et chez les enfants souffrant de troubles de l’apprentissage,
ce qui les fait considérer comme un indice du niveau de maturation.
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Szasz (Thomas Stephen)
Psychiatre et psychanalyste américain d’origine hongroise (Budapest
1920).
Professeur de psychiatrie à l’université d’Etat à
New York à partir de 1956, il fut démis de ses fonctions
par le département d’hygiène mentale de ces état,
qui lui reprochait de ne pas « croire » en la maladie mentale.
Son œuvre est une critique des institutions psychiatriques conduite à
partir d’une conception humaniste et individualiste du sujet libre. Il
montre comment, si l’on persiste à définir les difficultés
existentielles en terme de maladie mentale et les interventions psychiatriques
comme des traitements médicaux, on court le risque d’aboutir à
une véritable tyrannie polique sous forme de thérapeutique
psychiatrique.
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Szondi (test de)
Test projectif élaboré par L. Szondi en 1947 et dans
lequel le sujet testé doit opérer un choix dans six séries
de huit photos de visages empruntées à des manuels de psychiatrie
de la fin du XIXe siècle, en raison de leur pouvoir évocateur.
Ce sont des visages de personnes déviantes, de meurtriers, etc.
Le sujet doit choisir dans chaque série deux photographies qu’il
préfère et deux photographies qu’il considère comme
antipathiques. Selon l’hypothèse de Szondi, les choix d’un sujet
reflètent ses tendances personnelles et permettent de dégager
ses orientations. L’hypothèse est que les photos qui ne sont pas
choisies correspondent à des tendances satisfaites, celles qui sont
choisies positivement à une tendance susceptible de se réaliser.
Quant à celles qui sont choisies négativement, elles indiquent
une pulsion refoulée ou montrent la force d’une pulsion imposée.
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Diverses Séméiologies
La séméiologie est l’étude des symptômes
et indices naturels par lesquels se manifestent les maladies.
I-REGROUPEMENT DE TROUBLES DE LA PRESENTATION
ET DE L’EXPRESSION
Troubles de la présentation générale
Coiffure, tenue vestimentaire, soins corporels, style de maquillage.
Attention à ne pas les confondre avec la fantaisie de la mode, le
non conformisme de certains âges et de certains milieux. Donc il
est nécessaire d’obtenir des informations de la part des proches
: changement de la personne même.
Troubles de la mimique
Les informations recueillies nous aident mais là aussi, il faut
prendre en compte les particularités culturelles.
Hyper-mimie : exagération
Hypo-mimie : rareté, disparition
Amimie : disparition de toute réaction
Dis-mimie : existence d’une discordance entre l’expression mimique
et le contenu affectif du discours
Troubles psychomoteurs
Il en existe une grande variété.
L’agitation (arrivée en urgence), crise (phase aiguë)
Le raptus : acte survenant brusquement comme une sorte de réponse
à une impétueuse nécessité. Raptus avec hétéro-agressivité
ou raptus suicidaire.
Chez certains sujet on parle de stupeur : suspension de toute
activité motrice, le sujet est comme figé.
Manifestation de catatonie : maintien d’une même position
pendant des heures (inconfortable).
Flexibilité cireuse : on peut changer un membre de place
à un sujet qui maintient la nouvelle position.
Négativisme catatonique : résistance à
toute consigne. Ceci était très fréquent jusque dans
les années 60 mais aujourd’hui cela est rare à cause de l’utilisation
des neuroleptiques.
Les parakinésies : mouvements anormaux.
Head banging : et offensa capites : les jeunes enfants qui cognent
leurs têtes contre le lit pendant longtemps avant de s’endormir.
Les tics : mouvements involontaires, brusques, rapides, répétés,
dénués de toute utilité.
L’onychophagie : se ronger les ongles (surtout les enfants)
Trichotillomanie : (enfant) : se prendre les cheveux en les frottant
jusqu’à se les arracher (voir les cils et les sourcils).
Troubles du langage
Troubles de la dynamique du discours : ex : logorhée,
mutisme, graphorée, soliloque.
Troubles de la syntaxe : agrammatisme comme la suppression des
articles, style télégraphique, verbes à l’infinitif.
Troubles de la fonction sémantique : problèmes
liés au sens des mots et à la fonction de communication du
langage comme les néologisme ou la glossolalie où les langages
privés sont créés.
II-TROUBLES DE LA VIGILANCE
Une série de fonctions qui permettent à un sujet de se
situer par rapport à ses semblables et au monde et de s’adapter
au changement perçu dans l’environnement.
III-TROUBLES DE L’ATTENTION
Enfant hyper-actif
Hyper-prosexie : personne hyper-concentrée sur son travail
et qui n’entend plus rien autour
Hypo-prosexie : difficulté de concentration
Aprosexie : incapacité de se concentrer
IV-TROUBLES DE L’ORIENTATION TEMPORO-SPATIALE
Désorientation, confusions (services d’urgence) et qui peuvent
s’établir de manière chronique.
V-TROUBLES DE LA MEMOIRE
De plus en plus important avec l’augmentation de l’espérance
de vie. La fonction mnésique est perturbée avec l’âge,
ça pose des problèmes d’autonomie et de sécurité.
Incapacité à fixer des informations nouvelles chez certains
sujets : amnésie antérograde. Incapacité à
restituer un souvenir jusque-là bien conservé : amnésie
rétrograde ou d’évocation. L’hypermnésie est la capacité
à retenir et à restituer un très grand nombre d’informations.
Cela devient un problème lorsque cela vient en désaccord
avec le développement d’autres fonctions (autisme).
VI-TROUBLES DE LA CONSCIENCE DE SOI
Phénomène de dépersonnalisation : sentiment
de ne plus être lui-même.
Troubles de désincarnation : c’est quand la dépersonnalisation
fait référence au corps : exemple corps d’un automate.
Cénestopathies : sensations somatiques étranges
pénibles, désagréables (sans base organique).
VII-TROUBLES DE L’HUMEUR
L’humeur est une émotion globale et durable qui a l’extrême
colore de façon prononcée la perception du monde.
Humeur disphorique : désagréables, élément
de dépression d’anxiété.
Humeur euphorique : sentiment exagéré de bien-être.
VIII-TROUBLES DE LA PENSEE
Troubles du rythme de la pensée
Tachypsychie : accélération du rythme de la pensée
: fuites des idées, association (exemple par assonances, jeux de
mots) incapacité à se concentrer sur un thème.
Bradypsychie : lenteur des idées, inertie du développement
des idées, viscosité mentales.
Troubles de la continuité de la pensée
La pensée illogique : Elle comporte des contradictions
internes évidentes ou qui compte tenu des prémisses aboutissent
à des conclusions manifestement erronées.
La pensée magique : la personne croit que ses pensées, ses mots ou ses actions pourraient ou pourront causer ou empêcher d’une manière ou d’une autre par des moyens défiant les lois normales de la causalité, un résultat particulier.
Les obsessions : idées pensées images ou impulsions récurantes ou persistantes à caractère égodystonique (mal ressenti par le sujet). Il en existe de multiples manifestations : (litanies mentales de formules, interrogations interminables, intoxication par des idées).
Les phobies : peur persistante et irrationnelle d’un objet d’une activité ou d’une situation spécifique qui débouche sur un désir irrésistible d’éviter l’objet redouté (stimulus phobogène). Très souvent, le sujet réussit à l’éviter bien qu’il reconnaisse que cette peur est injustifiée et irrationnelle par la dangerosité réelle de l’objet. la phobie permet le déplacement de l’angoisse sur des objets symboliques : mécanisme de défense.
Les idées délirantes : croyance personne erronée
fondée sur une induction incorrecte concernant la réalité
extérieure fermement soutenue en dépit de l’opinion partagée
et de tout ce qui constitue une preuve incontestable du contraire. Les
idées imposées au sujet par une force extérieure.
L’idée délirante de grandeur : exagération
de son pouvoir, de son savoir, de son identité
L’idée délirante de jalousie : le partenaire comme
infidèle
L’idée délirante de persécution : un groupe
ou une personnes est harcelé, persécuté, trompé,
victime d’une persécution.
IX-TROUBLES DES PERCEPTIONS
Illusions, hallucinations. L’illusion est la perception inexacte d’une
réalité extérieure.
Hallucinations sensorielles en l’absence de réalité externe.
Hallucinations auditives : voix, bruits, sons, souffles, musique.
Hallucinations visuelles : éclairs de lumière
jusqu’à des images très élaborées avec des
personnages.
La taille de ses hallucinations est variable : certaines sont
très petites ou très grandes.
Hallucinations olfactives déplaisantes.
Hallucinations gustatives déplaisantes
Hallucinations tactiles désagréables, fourmillements
(ça grouille sous la peau, là le patient touche ses hallucinations),
courantes électriques passant par le corps.
X-TROUBLES DES CONDUITES INSTINCTUELLES
Trouble du contrôle sphinctérien : l’énurésie
et l’encoprésie.
Trouble du sommeil : inomnie, somnolence.
Conduites autour de la chambre à coucher : claustromanie,
clinophilie, décors étranges insolites.
Troubles des conduites alimentaires : anorexie qui est souvent
une hyporexie c’est-à-dire une baisse de l’appétit ou la
boulimie qui est un excès alimentaire.
La consommation exagérée d’eau potomanie ou la consommation
exagérée d’alcool dipsomanie.
Troubles des comportements sexuels : frigidité, impuissance.