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Tachyphémie
Extrême rapidité du débit verbal. Elle peut s’observer dans les états d’excitation maniaque avec la fuite des idées et la logorrhée, dans certains réactions émotionnelles très vives et dans les épisodes hyperkinésiques paradoxaux de la maladie de Parkinson.
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Tachypsychie
Enchaînement exagérément rapide des idées, caractéristique de l’état d’excitation maniaque.
>fuite de idées.
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TAT ou Thematic Apperception Test
Test projectif élaboré par Morgan et Murray, destiné aux enfants et aux adultes. Il est composé d’une série de planches représentant des scènes ambiguës à un ou plusieurs personnages : ces planches reproduisent des tableaux ou des photographies autour desquels le sujet testé doit imaginer une histoire. L’interprétation du TAT repose sur une analyse du contenu et de la forme de chaque récit et vise à un repérage des noyaux conflictuels du sujet et de ses mécanismes de défense. Ce test promeut un idéal du moi fort, se laissant enrichir mais non envahir par des fantasmes inconscients. C’est avec le test de Rorschach, le test projectif le plus couramment utilisé.
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Tempérance
Modération dans la consommation de boissons alcooliques, destinée à éviter les effets néfastes sur l’individu et la société.
Le terme « tempérance » s’applique surtout à des groupements prônant la méfiance envers l’alcool qui, s’opposant aux prohibitionnistes, autorisent la consommation à faibles doses de boissons fermentées.
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Tempête motrice
Forme de réaction ou de décompensation hystériforme.
Résultat d’un choix psychique invisible, la tempête motrice, qui déclenche une panique puis une crise hystérique, est constituée par un ensemble de mouvements désordonnés qui ont pour fonction l’évitement d’un danger. Pour E. Kretschmer, c’est un mécanisme phylogénétique ancien ; il prend comme modèle une abeille qui, en cherchant à sortir d’une pièce, volerait au hasard jusqu’au moment où elle trouverait une issue.
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Terreurs nocturnes
Trouble du sommeil qui survient le plus souvent durant le premier cycle de sommeil (en sommeil lent profond) et qui est caractérisé par une angoisse accompagnée de cris, de pleurs et de gesticulations. L’enfant est assis dans son lit, se débat contre des visions hallucinatoires. Il n’est pas accessible au contact verbal et semble vivre avec une totale adhésion l’épisode terrifiant. Comme dans la confusion mentale, il inclut les objets et les personnes présents autour de lui dans son onirisme. On constate simultanément des phénomènes physiologiques d’angoisse associant pouls rapide, respiration haletante et sueurs. La durée de ces terreurs est habituellement de quelques minutes, après lesquelles l’enfant s’endort. Le lendemain, il existe une amnésie complète de l’épisode, qui peut être isolé ou se répéter pendant une période plus ou moins prolongée.
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Théâtralisme
Tendance exagérée à l’expression spectaculaire d’états émotionnels, manquant souvent de naturel et de sincérité.
C’est un trait fréquent de la personnalité hystérique, s’associant à la labilité affective, à l’affectation de sentiments et à des attitudes de séduction. Le sujet cherche à entretenir autour de lui une atmosphère de charme ou de drame et a parfois un vocabulaire chargé de superlatifs, contrastant d’ailleurs avec le vide habituel de sa vie sentimentale et sexuelle.
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Thérapie brève
Psychothérapie volontairement limitée dans le temps et comprenant un maximum de 10 à 20 séances. Le premier a avoir pratiqué des thérapies brèves d’inspiration psychanalytique est S. Freud lui-même. Par la suite, elles ont été pratiquées de façon plus élaborée par F. Alexander et l’école de Chicago.
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Thérapie comportementale
Ensemble de méthodes psychologiques visant à aider un individu à vaincre des difficultés nées de son propre comportement en apprenant soit à modifier ce comportement, soit à appréhender différemment les circonstances au cours desquels il se manifeste et ainsi à agir indirectement sur lui.
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Thérapie familiale
Psychothérapie collective visant à traiter l’ensemble d’une famille où se trouve le patient considéré comme malade. Au lieu d’être centrée sur le cas individuel de celui-ci, l’action thérapeutique s’adresse à tout le groupe familial envisagé habituellement comme un système dont le dysfonctionnement général se traduirait par la psychopathologie particulière d’un ou de plusieurs de ses membres.
A la suite des recherches de Freud sur le conflit oedipien et la névrose infantile, des psychanalystes français publient des travaux où sont privilégiés les fantasmes qui circulent dans le groupe familial. En 1936, R. Laforgue décrit ce qu’il appelle « la névrose familiale ».

Les thérapies familiales psychanalytiques
Ces thérapies, elles aussi hétérogènes, admettent que le patient porteur de symptômes est en fait l’expression de conflits intrafamiliaux. Il est tenu particulièrement compte des liens qui existent entre la disposition psychique d’un individu et celle du groupe qui fait pression sur lui sans qu’il cesse pour autant de contribuer à la détermination de ce groupe.

Les thérapies familiales structurales
Ces interventions ont été élaborées essentiellement par S. Minuchin et son école à Philadelphie. La famille est reconnue comme étant la matrice de l’identité, permettant à chacun de ses membres de s’individualiser tout en conservant le sentiment d’appartenance au groupe. La famille est considérée comme un système, c’est-à-dire un ensemble qui comprend un aspect structural (c’est l’organisation spatiale) et un aspect fonctionnel (c’est l’organisation temporelle).

Les thérapies familiales systémiques
Sous leurs formes les plus élaborées, ces abords ont surtout été conceptualisés par Selvini et coll. Au « Centre pour l’étude de la famille » de Milan. Ces thérapies se fondent sur un certain nombre de travaux et d’hypothèses. La famille est considérée comme un système autorégulé, c’est-à-dire comme un ensemble d’éléments en interactions, se gouvernant à partir de ses propres règles.
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Thymie
Disposition affective fondamentale déterminant les réactions émotionnelles et instinctives d’un sujet et donnant à ses cénesthésies et à ses sentiments de vécu corporel une tonalité agréable ou désagréable.
Presque synonyme « d’humeur », la thymie peut passer d’un état d’élation et de gaieté à un état de ralentissement et de tristesse selon une évolution oscillante en rapport avec les cycles normaux de la vie biologique. Lorsque ces états s’exagèrent, devenant alors pathologique, on parle, pour le premier >d’hyperthymie, ou excitation maniaque, et pour le second, >d’hypothymie, ou dépression. La cyclothymie est caractérisée par une alternance pathologique de l’humeur, telle qu’on la voit dans la psychose maniaco-dépressive bipolaire. Lorsque les accès se font toujours dans le même sens, on parle de psychose périodique unipolaire.
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Thymorégulateur
Médicament ayant pour effet de limiter les fluctuations excessives de l’humeur. En plus du lithium, deux produits sont actuellement utilisés couramment.
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Tic
Mouvement involontaire, brusque, soudain, répété à intervalles variables et qui atteint un ou plusieurs groupes de muscles en liaison fonctionnelle.
Les tics apparaissent comme la reproduction intempestive et incomplète d’un mouvement sans nécessité objective. Ils n’ont pas d’utilité (S. Lebovici). Ils surviennent de façon inattendue, furtivement. Ils ne peuvent être cachés et donnent à voir ou à entendre au moment le moins opportun. Le tiqueur attire l’attention sur lui alors qu’il craint d’être découvert.
… Le tic peut aussi être un symptôme d’état névrotique. Il s’intègre alors à une organisation de la personnalité de type obsessionnel. Dans de nombreux cas, l’enfant tiqueur est en contact avec un modèle familial avec lequel il s’identifie inconsciemment. L’entourage est fréquemment exigeant avec l’enfant, qui est soumis à une certaine pression psychologique pour satisfaire les idéaux de développement précoce de certaines fonctions (propreté) ou de l’autonomie.
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Toxicopathie
Ensemble des états pathologiques induits par l’usage de produits psychotropes.
Toxicomanies et alcoolisme peuvent être nosologiquement regroupés sous ce terme.
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Toxitude
Habitude admise socialement d’user d’une substance psychotrope sans dommage et sans dépendance. (le vins à table par ex)
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Traitement moral
Forme de psychothérapie rationnelle de la folie, fondée sur la bienveillance, la douceur et la persuasion, préconisée à la fin du XVIIIe siècle par W. Tuke en Grande-Bretagne et par Ph. Pinel en France.
Ce que proposait ce dernier s’opposait radicalement aux attitudes antérieures que les médecins adoptaient avec les fous, considérés comme « insensé », c’est-à-dire complètement dépourvus de raison. Pour Pinel, le malade mental n’était qu’un « aliéné » provisoirement privé d’une partie de sa raison avec qui la communication restait donc possible. Il suffisait seulement de « parler avec douceur », de « compatir à ses maux » et de lui « donner l’espoir consolant d’un sort plus heureux » pour le voir généralement quitter son « emportement » et sa dangerosité.
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Transactionnelle (analyse)
Technique psychothérapique fondée sur une conception assez schématique, empruntée en partie à la psychanalyse freudienne, de la communication et de la relation.
Dans cette technique, les interations entre deux partenaires peuvent se réduire à des unités transactionnelles facilement analysables et repérables, où chacun se présente avec son "moi adulte" lorsque la transaction est normale, avec son "moi infantile" (correspondant en partie au ça de la topique freudienne) ou son "moi parental" (correspondant en partie au surmoi) lorsqu'elle est perturbée. Le travail thérapeutique aura pour but essentiel de rétablir chez le patient la possiblité de maintenir une relation "moi adulte" dans sa communication et ses échange avec autrui.
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Transitivisme
Mécanisme délirant observé dans la schizophrénie qui fait que le patient projette une part de lui-même sur une autre personne ou sur un objet du monde extérieur
Sa pensée, ses actions, ses hallucinations sont vécues par le malade comme étant l’expérience de l’autre.
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Traumatisme psychique
La névrose traumatique avait servi à S. Freud comme premier modèle de sa conception de la psychogenèse de l’hystérie et de la névrose phobique, accompagnant sa théorie de la séduction sexuelle de l’enfant par l’adulte. Le terme est maintenant réservé à la description des atteintes névrotiques et psychosomatiques qui sont la conséquence directe de violentes émotions à la suite d’accidents, d’agressions dramatiques, de catastrophes (accidents de chemin de fer, incendie)
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Travail du deuil
Processus par lequel le sujet lutte contre la réaction dépressive, entraînée chez lui par la perte d’un être cher.
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Triangulation
L’approche systémique que fait la thérapie institutionnelle (J. Haley, S. Minuchin, M. Bowen), système que forme l’enfant avec ses parents, cachant un conflit dans lequel l’enfant est pris.
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Trichotillomanie
Compulsion à s’arracher des cheveux, des poils ou même des sourcils. (idée qui devient obsédante).
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Tricyclique
Substance chimique qui possède des propriétés antidépressives, caractérisée par un noyau de trois chaînes fermées, soit deux cycles phényl et un cycle central cycloheptadiène (ou cycloheptatriène).
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Trip
« voyage », ou expérience induite par la prise d’un hallucinogène. Le « Bad Trip » est une expérience désagréable avec angoisse, voire réaction psychotique.
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Trisomie 21 ou mongolisme
Maladie décrite en 1866 par le médecin anglais John Haydon Down (1828-1896) et qui associe des anomalies morphologiques particulières et une déficience mentale.
C’est la découverte d’un chromosome 21 surnuméraire par J. Lejeune, en 1959, qui a permis de déterminer l’étiologie de cette maladie et d’inaugurer de nombreuses recherches sur la cause d’autres maladies congénitales. On compte environ une trisomie 21 pour 600 naissances.
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Type A et type B ou TABP (angl. Type A Behavior Pattern)
Type A : ensemble des sujets ayant en commun un ensemble bien structuré de comportements qui caractérise leur façon d’appréhender leur vie quotidienne, comportements marqués notamment par l’esprit de compétition et le désir de réussite sociale ou professionnelle, l’hyperactivité, l’impatience, le sentiment de l’urgence du temps et une tension qui se traduit sur la mimique faciale et qui peut être interprétée comme traduisant de l’hostilité vis-à-vis des autres ; le type B représente l’opposé du type A.

>Les thérapies
en complément aux traitements médicaux, les méthodes psychologiques utilisées en thérapies comportementale sont recommandées pour prévenir l’apparition ou l’aggravation des troubles : relaxation, biofeedback, technique d’apprentissage de compétences sociales, de gestion du stress, etc.
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