autre choix d'écrits

 
adresses
>les écrits<
photos

Petit Bibliothèque Payot   149 pages
Les deux textes contenus dans cet ouvrage constituent une présentation de la psychanalyse qui s’adresse d’abord aux non-spécialistes.
Les Cinq leçons sur la psychanalyse sont les conférences prononcées par Freud en 1909 lors de son voyage aux Etats-Unis, où la psychanalyse était encore largement ignorée. On y trouve un récit des origines de la psychanalyse, « inventée » par l’hystérique Anna O., mais aussi une introduction aux problèmes centraux : l’interprétation des rêves, la sexualité infantile, le complexe d’Œdipe. Freud conclut sur la nature des névroses et le refuge dans la maladie.

Dans la Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique (1914) [deuxième partie du livre], Freud retrace les débuts difficiles de la psychanalyse et les résistances qu’elle rencontra. Il précise sa réflexion sur quelques point litigieux, liés principalement au concept de « libido ».

Table

CINQ LECONS SUR LA PSYCHANALYSE

Première leçon : Origine de la psychanalyse. Observation du Dr Breuer. Les traumatismes psychiques. Les hystériques souffrent de réminiscences. Le traitement cathartique. L’hystérie de conversion.

 

Deuxième leçon : Conception nouvelle de l’hystérie. Refoulement et résistance. Le conflit psychique. Le symptôme est le substitut d’une idée refoulée. La méthode psychanalytique.  

Troisième leçon : Le principe du déterminisme psychique. Le mot d’esprit. Le complexe. Les rêves et leur interprétation. L’analyse des rêves. Actes manqués, lapsus, actes symptomatiques. Multiple motivation.

Quatrième leçon : Les complexes pathogènes. Les symptômes morbides sont liés à la sexualité. La sexualité infantile. L’auto-érotisme. La libido et son évolution. Perversion sexuelle. Le complexe d’Œdipe.

Cinquième leçon : Nature et signification des névroses. La fuite hors de la réalité. Le refuge dans la maladie. La régression. Relations entre les phénomènes pathologiques et diverses manifestations de la vie normale. L’art. le transfert. La sublimation.

CONTRIBUTION A L’HISTOIRE DU MOUVEMENT PSYCHANALYTIQUE

Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III

[........................................]

     J’accepterai volontiers toute remarque au sujet d'une inexactitude quelconque concernant les écrits, et serai enchanté de recevoir par e-mail des résumés d’œuvres de la part de personnes désireuses d’enrichir dicopsy.


 

 

CINQ LECONS SUR LA PSYCHANALYSE

Première leçon: Origine de la psychanalyse. Observation du Dr Breuer. Les traumatismes psychiques. Les hystériques souffrent de réminiscences. Le traitement cathartique. L’hystérie de conversion.

...La malade du Dr Breuer était une jeune fille de vingt et un ans, très intelligente, qui manifesta au cours des deux années de sa maladie une série de troubles physiques et mentaux plus ou moins graves. Elle présenta une contracture des deux extrémités droites avec anesthésie ; de temps en temps la même affection apparaissait aux membres du côté gauche; en outre, trouble des mouvements des yeux et perturbations multiples de la capacité visuelle; difficulté à tenir la tête droite ; toux nerveuse intense, dégoût de toute nourriture et, pendant plusieurs semaines, impossibilité de boire malgré une soif dévorante. Elle présentait aussi une altération de la fonction du langage, ne pouvait ni comprendre ni parler sa langue maternelle. Enfin, elle était sujette à des "absences", à des états de confusion, de délire, d'atlétration de toute la personnalité...

... On avait remarqué que dans ses états d'absence, d'altération psychique avec confusion, la malade avait l'habitude de murmurer quelques mots qui semblaient se rapporter à des préoccupations intimes. Le Dr Breuer se fit répéter ses paroles et, ayant mis la malade dans une sorte d'hypnose, les lui répéta mot à mot, espérant ainsi déclencher les pensées qui la préoccupaient. La malade tomba dans le piège et se mit à raconter l'histoire ...

... La malade elle-même qui, à cette époque de sa maladie, ne parlait et ne comprenait que l'anglais, donna à ce traitement d'un nouveau genre le nom de : "talking cure"...

...Les symptômes morbides disparurent aussi lorsque, sous l'hypnose, la malade se rappela à quelle occasion ces symptômes s'étaient produits pour la première fois. Il y a avait eu, cet été-là, une période de très grande chaleur, et la malade avait beaucoup souffert de la soit, car, sans pouvoir en donner la raison, il lui avait été brusquement impossible de boire. Elle ne se nourrissait que de fruits, pour étancher la soif qui la tourmentait. Cela durait depuis environ six semaines, lorsqu'elle se plaignit un jour, sous hypnose, de sa gourvernante anglaise qu'elle n'aimait pas. Elle raconta alors, avec tous les signes d'un profond dégoût, qu'elle s'était rendue dans la chambre de cette gouvernante et que le petit chien de celle-ci, un animal affreux, avait bu dans un verre. Elle n'avait rien dit, par politesse. Son récit achevé, elle manifesta violemment sa colère, puis elle demanda à boire. Le trouble avait disparu pour toujours.

... Dans presque chaque cas, il constata que les symptômes étaient, pour ainsi dire, comme des résidus d'expériences émotives...

... La malade, les yeux pleins de larmes, était assise auprès du lit de son père, lorsque celui-ci lui demanda tout à coup quelle heure il était. Les larmes l'empêchaient de voir clairement; elle fit un effort, mit la montre tout près de son oeil et le cadran lui apparut très gros (macropsie et strabisme convergent); puis elle s'efforça de retenir ses larmes afin que le malade ne les voie pas. Toutes ces impressions pathogènes, remarquons-le, dataient de l'époque où elle s'occupait de son père malade. "Une fois, elle s'éveilla, la nuit, très angoissée car le malade avait beaucoup de fièvre, et très énervée car on attendait un chirurgien de Vienne pour une opération. Sa mère n'était pas là; Anna était assise au chevet du malade, le bras droit posé sur le dossier de la chaise. Elle tomba dans un état de demi-rêve et vit qu'un serpent noir sortait du mur, s'approchait du malade pour le mordre. (Il est très probable que, dans le pré, derrière la maison, se trouvaient des serpents qui avaiet déjà effrayé la malade et fournissaient le thème de l'hallucination.) Elle voulut chasser l'animal, mais elle était comme paralysée ; le bras droit, pendant sur le dossier de la chaise, était "endormi", c'est-à-dire anesthésié et parésié, et, lorsqu'elle le regarda, les doigts se transformèrent en petits serpents avec des têtes de mort (les ongles). Sans doute fit-elle des efforts pour chasser le serpent avec la main droite paralysée, et ainsi l'anesthésie et la paralysie s'associèrent-elles, elle voulut, pleine d'angoisse, se mettre à prier, mais la parole lui manqua, en quelque langue que ce fût. Elle ne put s'exprimer qu'en retrouvant enfin une poésie enfantine anglaise, et put alors penser et prier dans cette langue. >>Le rappel de cette scène, sous hypnose, fit disparaître la contracture du bras droit qui existait depuis le commencement de la maladie, et mit fin au traitement.

... Les hystériques souffrent de réminiscences. Leurs symptômes sont les résidus et les symboles de certains événements (traumatiques). Symboles commémoratifs, à vrai dire...

... Les hystériques se souviennent d'événements douloureux passés depuis longtemps, mais ils y sont encore affectivement attachés; ils ne se libèrent pas du passé et négligent pour lui la réalité et le présent. Cette fixation de la vie mentale aux traumatismes pathogènes est un des caractères les plus importants et, pratiquement, les plus significatifs de la névrose.

... On put, d'autre part, constater que le souvenir de la scène en présence du médecin restait sans effet si, pour une raison quelconque, il se déroulait sans être accompagné de ces affects que dépendent et la maladie et le rétablissement de la santé. On fut ainsi conduit à admettre que le patient, tombé malade de l'émotion déclenchée par une circonstance pathogène, n'a pu l'exprimer normalement, et qu'elle est ainsi restée "coincée". Ces affects coincés ont une double destinée. Tantôt ils persistent tels quels et font sentir leur poids sur toute la vie psychique, pour laquelle ils sont une source d'irritation perpétuelle. Tantôt il se transforment en processus physiques anormaux, processus d'innervation ou d'inhibition (paralysie), qui ne sont pas autre chose que les symptômes physiques de la névrose. C'est ce que ous avons appelé "l'hystérie de conversion".

... Breuer se décida à admettre que les symptômes hystériques auraient été provoqués durant des états d'âme spéciaux qu'il appelait "hypnoïdes". Les excitations qui se produisent dans les états hypnoïdes de ce genre deveinnent facilement pathogènes, parce qu'elles ne trouvent pas dans ces états des conditions nécessaires à leur aboutissement normal. Il se produit alors une chose particulière qui est le symptôme, et qui pénètre dans l'état normal comme un corps étranger. D'autant plus que le sujet n'a pas conscience de la cause de son mal. Là où il y a un symptôme, il y a aussi amnésie, un vide, une lacune dans le souvenir, et, si l'on résussit à combler cette lacune, on supprime par là même le symptôme.

Deuxième leçon : Conception nouvelle de l’hystérie. Refoulement et résistance. Le conflit psychique. Le symptôme est le substitut d’une idée refoulée. La méthode psychanalytique.

A peu près à l'époque où Breuer appliquait sa "talking cure", Charcot poursuivait, à la Salpêtrière, ses recherches sur l'hystérie, qui devaient aboutir à une nouvelle concetpion de cette névrose...

.. Nous fîmes alors de nos traumatismes psychiques les équivalents des traumatismes physiques dont Charcot avait établi le rôle dans le déterminisme des paralysies hystériques. Et l'hypothèse des états hypnoïdes de Breuer n'est qu'un écho des expériences du professeur français relatives à la production, sous hypnose, de paralysies et tous points semblables aux paralysies traumatiques...

... La théorie de Janet repose sur les doctrines admises en France relatives au rôle de l'hérédité et de la dégénérescence dans l'origine des maladies. D'après cet auteur, l'hystérie est une forme d'altération dégénérative du système nerveux, qui se manifeste par une faiblesse congénitale de la synthèse psychique. Voici ce qu'il entend par là : les hystériques seraient incapables de maintenir en un seul faisceau les multiples phénomènes psychiques, et il en résulterait la tendance à la dissociation mentale...

Freud renonce à l'hypnose : ... Or, je n'aimais pas l'hypnose; c'est un procédé incertain et qui a quelque chose de mystique. Mais lorsque j'eus constaté que, malgré tous mes efforts, je ne pouvais mettre en état d'hypnose qu'une petite partie de mes malades, je décidai d'abandonner ce prcédé et d'appliquer le traitement cathartique. J'essayai donc d'opérer en laissant les malades dans leur état normal... Je me souvins alors d'une expérience étrange et instructive que j'avais vue chez Bernheim, à Nancy... J'agis de même avec mes malades. Lorsqu'ils prétendaient ne plus rien savoir, je leur affirmais qu'ils savaient, qu'ils n'avaient qu'à parler, et j'assurais même que le souvenir qui leur reviendrait au moment où je mettrais la main sur leur front serait le bon. De cette manière, je réussis, sans employer l'hypnose, à apprendre des malades tout ce qui était nécessaire pour établir le rapport entre les scènes pathogènes oubliées et les symptômes qui en étaient les résidues... La preuve était faite que les souvenirs oubliés ne sont pas perdus, qu'ils restent en la possession du malade, prêts à surgir...Mais il existe une force qui les empêche de devenir conscients... J'ai appelé refoulement ce processus supposé par moi et je l'ai considéré comme prouvé par l'existence indéniable de la résistance.

... Dans tous les cas observés on constate qu'un désir violent a été ressenti, qui s'est trouvé en complète opposition avec les autres désirs de l'individu, inconciliable avec les aspirations morales et esthétiques de sa personne.

  Un bref conflit s'est ensuivi; à l'issue de ce combat intérieur, le désir inconciliable est devenu l'objet du refoulement,il a été chassé hors de la conscience et oublié. Puisque la représentation en question est inconciliable avec "le moi" du malade, le refoulement se produit sous forme d'exigences morales ou autres de la part de l'individu.

L'accepation du désir inconciliable ou la prolongation du conflit auraient provoqué un malaise intense; le refoulement épargne ce malaise, il apparaît ainsi comme un moyen de protéger la personne psychique.


...l'examen d'autres malades hystériques et d'autres névrosés nous conduit à la conviction qu'ils n'ont pas réussi à refouler l'idée à laquelle est lié leur désir insupportable. Ils l'ont bien chassé de leur conscience et de leur mémoire, et se sont épargné, apparemment, une grande somme de souffrances, mais le désir refoulé continue à subsister et il réapparaît mais sous un déguisement qui le rend méconnaissable; en d'autres termes, l'idée refoulée est remplacée dans la conscience par une autres qui lui sert de substitut, d'ersatz, et à laquelle viennent s'attacher toutes les impressions de malaise que l'on croyait avoir écartées par le refoulement

Troisième leçon : Le principe du déterminisme psychique. Le mot d’esprit. Le complexe. Les rêves et leur interprétation. L’analyse des rêves. Actes manqués, lapsus, actes symptomatiques. Multiple motivation.

Le déterminisme : Je ne pouvais pas me figurer qu'une idée surgissant spontanément dans la conscience d'un malade, surtout une idée éveillée par la concentration de son attention, pût être tout à fait arbitraire et sans rapport avec la représentation oubliée que nous voulions retrouver...
... L'idée qui se présentait à l'esprit du malade à la place de celle qu'on cerchait à rappeler avait donc elle-même la valeur d'un symptôme. C'était un substitut nouveau, artificiel et éphémère de la chose refoulée et qui lui ressemblait d'autant moins que sa déformation, sous l'influence de la résistance, avait été plus grande.

... Nous connaissons dans la vie psychique normale des situations analogues qui conduisent à des résultats semblables. Tel est le cas du mot d'esprit.

...Méthode de la libre association : Il arrive parfois qu'elle semble échouer : le malade s'arrête brusquement, hésite et prétend n'avoir rien à dire, qu'il ne lui vient absolument rien à l'esprit.. Elles paraissent suspendues parce que le malade retient ou supprime l'idée qu'il vient d'avoir, sous l'influence de résistance revêtant la forme de jugements critiques. On évite cette difficulté en avertissant le malade à l'avance et en exigeant qu'il ne tienne aucun compte de cette critique... 

... L'examen des idées spontanées qui se présentent au malade, s'il se soumet aux principales règles de la psychanalyse, n'est pas le seul moyen technique qui permette de sonder l'inconscient. Deux autres procédés conduisent au même but : l'interprétation des rêves et celle des erreurs et des lapsus.

Quatrième leçon: Les complexes pathogènes. Les symptômes morbides sont liés à la sexualité. La sexualité infantile. L’auto-érotisme. La libido et son évolution. Perversion sexuelle. Le complexe d’Œdipe.

... Même des savants qui s'intéressent à mes travaux psychologiques inclinent à croire que j'exagère la part étiologique du facteur sexuel... Mais l'expérience montre que cela n'est pas.

... Le travail analytique n'écessaire pour expliquer et supprimer une maladie ne s'arrete jamais aux événements de l'époque où elle se produisit, mais remonte toujours jusqu'à la puberté et à la première enfance du malade; là, elle rencontre les événements et tels impressions qui ont déterminé la maladie ultérieure. Ce n'est qu'en découvrant ces événements de l'enfance que l'on peut expliquer la sensibilité à l'égard des traumatismes ultérieurs, et c'est en rendant conscients ces souvenirs généralement oublié que nous en arrivons à pourvoir supprimer les symptômes. Nous parvenons ici aux mêmes résultats que dans l'étude des rêves, à savoir que ce sont des désirs inélucatables et refoulés de l'enfance qui ont prêté leur puissance à la formation de symptômes sans lesquels la réaction aux traumatismes ultérieurs aurait pris un cours normal. Ces puissants désirs de l'enfant, je les considère, d'une manière générale, comme sexuels.
Mais je devine votre étonnement, bien naturel d'ailleurs. -- Y a-t-il donc, demanderez-vous, une sexualité infantile?...

... J'ai réussi moi-même, il y a peu de temps, grâce à l'analyse d'un garçon de cinq an qui souffrait d'angoisse à obtenir une image assez complète des manifestations somatiques et des expressions psychiques de la vie amoureuse de l'enfant à l'un des premiers stades.

Cinquième leçon: Nature et signification des névroses. La fuite hors de la réalité. Le refuge dans la maladie. La régression. Relations entre les phénomènes pathologiques et diverses manifestations de la vie normale. L’art. le transfert. La sublimation.

... Nous voyons que les hommes tombent malades quand, par suite d'obstacles extérieurs ou d'une adaptation insuffisante, la satisfaction de leurs besoins érotiques leur est refuée dans la réalité. Nous voyons alorsqu'ils se réfugient dans la maladie, afin de pouvoir, grâce à elle, obtenir les plaisirs que la vie leur refuse. Nous avons constaté que les symptômes morbides sont une part de l'activité amoureuse de l'individu, ou même sa vie amoureuse tout entière; et s'éloigner de la réalité, c'est la tendance captiale, mais aussi le risque capital de la maladie. Ajoutons que la résistance de nos malades à se guérir ne relève pas d'une cause simple, mais de plusiseurs motifs. Ce n'est pas seulement le "moi" du malade qui se refuse énergiquement à abandonner des refoulements qui l'aident à se soustraire à ses dispositions originelles; mais les instincts sexuels eux-mêmes ne tienne nullement à renoncer à la satisfaction que leur procure le substitut fabriqué par la maladie...

...Dans certaines conditions favorables il peut encore trouver un autre moyen de passer de ses fantaisies à la réalité, au lieu de s'écarter définitivement d'elle par régression dans le domaine infantile; j'entends que, s'il possède le don artistique, psychologiquement si mystérieux, il peut, au lieu de symptômes, transformer ses rêves en créations esthétiques. Ainsi échappe-t-il au destin de la névrose et trouve-t-il par ce détour un rapport avec la réalité. Quand cette précieuse facluté manque ou se montre insuffisante, il devient inévitalbe que la libido parvienne, par régression, à la réapparition des désirs infantiles, et donc à la névrose.

Je dois encore mentionner le fait le plus important qui confirme notre hypothèse des forces instinctives et sexuelles de la névrose. Chaque fois que nous traitons psychanalytiquement un névrosé, ce dernier subit l'étonnant phénomène que nous appelons "transfert". Cela singifie qu'il déverse sur le médecin un trop-plein d'excitations affectueuses, souvent mêlées d'hostilité. La façon dont elles appraissent, et leurs particularités, montrent qu'elles dérivent d'anciens désirs du malade devenus inconscients.

CONTRIBUTION A L’HISTOIRE DU MOUVEMENT PSYCHANALYTIQUE

Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III

Dans la Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique (1914) [deuxième partie du livre], Freud retrace les débuts difficiles de la psychanalyse et les résistances qu’elle rencontra. Il précise sa réflexion sur quelques point litigieux, liés principalement au concept de « libido ».